L’avant-projet, la livraison et l’installation de notre Tiny House.

lecaninole bloggeuse devant une tiny house baluchon
Comme dans tous projets, il y a un lot de surprises et d’imprévus, nous vous racontons les nôtres à travers notre aventure Tiny House.

Les premières aventures d’une vie de famille en Tiny House.

De nos quatorze déménagements, celui de la mini maison était le plus préparé et pourtant, cest celui qui nous a réservé le plus de surprises ! Découvrez tous nos rebondissements : de l’idée d’avoir une Tiny House à nos premiers instants dans notre nouvel habitat sur roues.

L’avant-projet Tiny House : patience et organisation.

En décembre 2016, notre aventure Tiny house débute sur les chapeaux de roues. En effet, c’est sur Internet que nous tombons amoureux de ces petites maisons mobiles en bois. Très rapidement, notre coup de cœur se transforme en un projet concret. Nous entamons ce même mois, nos visites auprès des constructeurs de Tiny house. Nous nous souvenons du stress et de l’excitation omniprésents la veille de notre première rencontre avec les fabricants de Normandie, La tiny house. Nous rêvions tellement de ce petit habitat que nous avions peur d’être déçu ou de nous sentir à l’étroit en le visitant. En réalité, ce fut tout l’inverse, cette découverte grandeur nature n’a fait que confirmer notre envie !

Le 1er janvier 2017, à minuit, nous trinquions yeux dans les yeux avec la promesse que cette année serait celle du changement et du bonheur avec un petit bébé et une minuscule maison. Nous vous invitons à découvrir nos motivations à mener notre projet Tiny House.
Lors de ce premier mois de l’année 2017, nous sommes partis à la rencontre de l’entreprise baluchon près de Nantes. C’est entre leurs mains que nous avons mis un projet. Après un premier rendez-vous où nous avons établi notre liste de besoins. Suite à cela, nous avons eu 15 jours de réflexion pour bien valider notre investissement. À vrai dire, nous n’y avons même pas réfléchi pendant ces 2 semaines, nous savions ce que nous voulions : une petite maison en bois sur roue !

Un mois plus tard, la veille de notre voyage en Italie, nous avons reçu les premiers plans notre future maison. Un seul mot suffisait : Incroyable ! Quelques retours simples avec l’entreprise et le tour était joué, à ce moment-là, le maître-mot était devenu : patience. En effet, le concept de Tiny house était déjà au début de sa pleine expansion et il existait que deux constructeurs en France.

Lors de la signature de notre engagement pour la construction de notre habitat alternatif, nous savions que nous devions attendre un an et demi avant de le voir de nos propres yeux. Ce délai nous a permis de faire évoluer notre façon de vivre, découvrir la douceur d’une slow life. Nous avons développé notre démarche vers le zéro déchet, adopter un comportement quotidien plus éco-responsable ainsi que désencombrer nos armoires de vêtements et nos étagères de livres.

Ce laps de temps fut bénéfique, il nous a permis de nous préparer à vivre dans un petit espace. Il ne suffisait pas seulement de se débarrasser de nos objets, mais aussi d’être plus ordonnés et organisés. Enfin, je parle pour moi, l’amoureux l’était déjà. Retrouvez ma transition à travers mon article de ma route du bordélisme au minimalisme.

Nous avons aussi beaucoup travaillé sur notre communication de couple. En effet, vivre dans un petit logement signifie qu’il n’est pas possible de se faire la tête très longtemps. Pour cela nous avons adopté la méthode de la communication non-violente (CNV). Enfin, il faut être honnête, ce n’est pas toujours facile, mais l’idée de faire au mieux et de veiller à être bienveillant envers l’autre.

Les quinze mois entre la signature et la livraison de notre Tiny House sont passés à une vitesse folle. Cependant, ils n’ont pas été de tout repos, entre trouver un terrain et anticiper l’adaptation de notre mode de vie. D’autant plus que nous étions deux lors de l’amorce du projet, et nous sommes trois à la concrétisation, avec l’arrivée de notre petit Isaac.

La préparation avant la livraison de la Tiny House.

Acheter une tiny house est une chose, savoir où la poser en est une autre. Que vous viviez à l’année ou simplement à la belle saison dans ce petit habitat insolite, il vous faut un terrain pour l’installer. Tout en sachant que la législation n’est pas vraiment du côté des habitats légers. Nous avons vu sur un site que  trouver un emplacement pour une tiny house était similaire à la quête du Graal. Après avoir cherché, nous sommes plutôt d’accord. Attention, nous ne voulons pas décourager. La solution la plus simple pour trouver un coin de paradis pour installer votre petite maison sur roue est sans doute l’autonomie en eau et/ou en électricité.

Avec l’amoureux, nous avons fait le choix d’être raccordé au réseau. En effet, comme vous le savez déjà, nous venons d’avoir un petit garçon alors il nous semblait être un peu trop gros challenge pour nous de combiner bébé et autonomie énergétique.

Dans l’espoir de trouver un terrain nous avions publié une annonce sur Facebook ainsi que sur leboncoin. Cependant cela n’a rien donné de très concluant. Alors nous nous sommes lancés à la recherche d’un terrain de camping ouvert à l’année. C’est de cette façon, que nous avions trouvé un petit coin de paradis au cœur de la ville d’Auray où nous pouvions vivre à l’année. Avec un emplacement réservé un an à l’avance, nous ne pensions pas avoir de mauvaise surprise.

Cependant si vous suivez la page Facebook, vous savez déjà la suite des aventures avec ce camping. Pour ceux qui sont pas au goût du jour, nous expliquons nos péripéties dans un prochain article, ne vous inquiétez pas, rebondissements garantis.

Une fois, cette étape du terrain trouvé, il est temps de s’occuper de prévoir le transport de la Tiny house. Pour déplacer ce petit habitat, il est nécessaire d’avoir le permis remorque ainsi que le véhicule adapté. C’est à ce moment que les surprises commencent.

Un peu plus d’un mois avant la livraison de la tiny house, nous apprenons que le titulaire ou cotitulaire de la carte grise doit posséder le permis BE. Hé oui, la législation a changé depuis quelques mois, avant ce n’était pas le cas. L’amoureux et moi-même, nous ne l’avons pas cependant un ami a le permis poids lourd. Par simple logique, nous avons cru que comme il pouvait conduire un 7,5T, il pouvait aisément tracter 3,5 tonnes alors, nous étions sereins et pensions avoir une solution. C’est alors à 3 semaines de la livraison prévue de la tiny house, que nous apprenons que nous n’avons ni chauffeur, ni cotitulaire à inscrire sur notre carte grise car il faut expressément le permis BE et non C.

La vie est souvent bien faite et pleine de surprises !

Lors d’un repas de famille, le weekend suivant, nous apprenons que mon papa a obtenu en 1995 son permis remorque, qu’il est toujours valable car la loi a changé et il n’est plus necessaire de passer de visite médicale tous les cinq ans. Bingo, il sera donc notre Sauveur (avec le S de Super papa) tant pour notre carte grise que pour le transport.

Dans le mois précédent le grand jour, nous avons envoyé des mails pour faire des demandes de devis à plusieurs sociétés de transport. Notre demande était simple, louer un camion capable de tracter 3,5 T sur une distance de 300 km (A/R Auray – Nantes) et assez grand pour y loger nos cartons de déménagement. Après avoir validé le devis de la société Rent a Car et vérifié avec eux d’avoir un camion en capacité d’atteler une charge de 3,5 T, nous avions l’esprit libéré de cette mission.

Jusqu’aux derniers instants avant le déplacement de la Tiny House, nous avons galéré à assurer notre maison sur roue. Plus d’une vingtaine d’assurances contactée et toujours les mêmes refus. Ne perdez pas votre temps, si vous souhaitez protéger votre Tiny House, contactez Anaïs de l’agence AXA Vaysettes de Montpellier.

Les affaires emballées, le terrain trouvé, la carte grise effectuée, le camion loué, nous n’avions plus qu’à patienter ou plutôt trépigner jusqu’au Jour-J : le jeudi 31 mai 2018 !

Le Jour-J : transport et installation d’une Tiny House pour la première fois.

Petite maison pour habiter, peut-être, mais plus si minuscule lorsqu’il s’agit de la faire rouler. Tout d’abord, commençons par le transport de cette petite cabane sur roue.

Jeudi 31 mai, 8h30 : sur le pied de guerre, l’amoureux et le super papa en tenue de combat, café avalé en une goulée, ils ont été récupérer le camion de location, Sprinter Mercedes de Rent a Car. Ils sortent les muscles et chargent l’ensemble des 7 cartons dans le véhicule. Hé oui, c’est le plus petit des déménagements que nous avons fait, l’avantage d’aller vivre dans une Tiny House, c’est que vous voyagez léger ! En route pour Le Pallet, près de Nantes, rendez-vous chez Baluchon pour le milieu de matinée !

À 11:38, SMS de l’amoureux : “Je suis dans la Tiny, elle est incroyable !”. Isaac dans les bras, je suis comblée en lisant ce message, et complètement survoltée aussi.

L’appel de 12:15 change le thème joyeux de la journée : l’amoureux m’annonce que la société de location ne nous a pas loué un camion capable de tracter 3,5T, mais à peine 3T. Il n’est donc pas possible de ramener la Tiny House le jour-même, à moins de trouver une solution. J’ai contacté en urgence Rent a Car, qui, mise à part leur grosse bourde, ont été très corrects en service après vente. Cependant, ils n’avaient pas de plan B pour nous dépanner.

L’idée de génie de 13:15 : mes convoyeurs de l’extrême ont donc foncé chez Kiloutou et sont repartis avec un camion-benne assez puissant pour déplacer notre jolie maison écologique. Fiouuuu !

Prochaine étape : se retrouver devant le camping. À priori, selon les dires de mon papa, c’est quand même “un sacré morceau à déplacer”. Ils ont à eux deux organisé leur petit convoi exceptionnel, l’amoureux en warning devant avec le Sprinter et Super papa au volant du camion-benne – Tiny House. La vitesse de croisière annonçait à l’arrivée, un grand maximum de 70 km/h. Il manquait plus que les Talkie-Walkies pour compléter le show, ils en ont d’ailleurs acheté, depuis.

L’arrivée de notre maison à 17:30 : les yeux écarquillés et le coeur qui bat la chamade, j’ai mon petit garçon dans les bras pendant que mon amoureux et mon papa arrivent avec cette grande et belle dame de bois. Ca y est, nous y sommes enfin, elle est là, et vraiment magnifique ! Nous ne le savons pas encore, mais le plus drôle reste à venir !

Rouler en ligne droite sur la voie express ou le périphérique nantais avec la maisonnette sur remorque, c’était une chose, mais faire les manoeuvres en marche arrière pour l’installer sur notre emplacement de 200m² de l’autre côté du camping, en était une autre. Sans compter, les jours de pluie précédents qui ont rendu le terrain gadouilleux et idéal pour embourber le camion.

La bière des 20h15 : à force de patience, de réflexion et d’aide de futurs voisins géniaux, c’est en début de soirée que la Tiny House fut enfin mise en place. Je n’ai pas été d’une grande aide, à bord du camion de location, je m’occupais de notre nouveau-né et le garder à l’abri de la pluie et du froid. Nous avions pourtant commandé le soleil pour l’installation, mais tout comme le Sprinter, il y a eu confusion. La mise à niveau, les branchements d’eau et d’électricité seront la mission des jours à venir. À présent, il était venu le temps pour moi d’enfin découvrir les lieux, et oui, je n’avais vu que l’extérieur.

Cinq minutes intenses de bonheur et de découvertes : Waw ! Encore plus belle et plus incroyable que ce que j’avais pu imaginer les quinze derniers mois. Magique, elle était vraiment au-delà de nos espérances. Ce fut bref mais intense, il était déjà temps de quitter notre petit habitat pour se réfugier dans une maison chaude et douillette où il y avait eau et électricité.

La journée du vendredi a été consacrée à l’installation de nos affaires dans la maison, rendre les deux camions ainsi qu’acheter le matériel nécessaire pour la mise à niveau.

La journée du samedi fut la plus délicate ! Caller notre Tiny House a été compliqué, car la météo n’était pas de la partie. Le terrain était vraiment mou, à cause, de la pluie des jours passés. Suite à cela, il a été difficile d’obtenir une mise à niveau. De plus, nous avons commencé avec des dalles de béton qui ont rapidement cédé sous le poids de la maison. Nous nous sommes finalement aidés d’un cric hydraulique et repliés sur des parpaings semi-pleins.

Dimanche 3 juillet : notre première nuit dans notre jolie maison mobile et écologique ! Elle fut bonne même si comme toutes les autres depuis le 20 avril 2018, elle a été entrecoupée par des moments tétouille-réconfort avec notre petit Isaac.

Promis, nous revenons très vite avec un nouvel article pour vous raconter notre premier mois en Tiny House ! Nous avons pris nos marques et adorons l’accès simple vers l’extérieur. Petit à petit, chacune de nos petites affaires trouve sa place idéale. Nous sommes plutôt contents de nous sur les résultats de notre désencombrement, nous avons le confort sans avoir des placards surencombrés. Ah oui, nous découvrons à grand pas, la vie avec des toilettes sèches, les aventures débutent surtout lorsqu’il faut vider le seau dans le compost ! Bref, nous vous expliquons tout ça, très vite !

#QUEDULOVE ! 

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