À la maison, l’amoureux pratique le vélo depuis qu’il est haut comme trois pommes à genoux. Il a grandi à Nantes, donc pratiquer le vélo en ville, parmi les voitures et par tous les temps, c’est une mission facile et sereine pour lui.
De mon côté, mon sens de l’équilibre est vraiment catastrophique et je n’ai été très à l’aise sur les deux-roues. Lorsque mon engagement écologique a commencé à me faire culpabiliser de faire de la voiture tous les jours, il a fallu me faire violence et décider une bonne fois pour toute de faire un effort sur ce point.
Les premiers temps, j’appréhendais et je repoussais l’acte d’achat d’un vélo qui me conviendrais. De cette manière, je trouvais des excuses pour continuer ma routine en voiture et ne pas sortir de ma zone de confort.
Puis, les beaux jours sont arrivés, je saturais des bouchons et je commençais à envier les cyclistes qui avaient l’air de rouler confortablement sur la voie cyclable. La décision était prise : le vélo allait devenir mon moyen de transport pour aller au travail ! Et depuis, ce n’est que du bonheur !
Lorsque le vélo devient votre moyen de transport principal pour aller au travail, il est essentiel de veiller à quelques points importants tels que le choix de sa bicyclette, la sécurité, le trajet ou encore la météo.
Quels sont les conseils pour devenir écomobile à vélo tous les jours ?
Effectuer ses déplacements à vélo vous permet de faire des économies, d’être écolo et en plus de préserver votre santé en faisant de l’activité physique. De plus, vous évitez les embouteillages, le temps perdu à trouver une place de parking ou encore dépenser votre argent dans le parcmètre. C’est la solution parfaite pour une mobilité réussie, toutefois, il est important de choisir votre vélo avec soin et attention pour que vos déplacements soient agréables.
Choisir un vélo adapté à votre morphologie et votre trajet.
Le vélo dont vous aurez besoin pour vous rendre au travail chaque jour doit être scrupuleusement choisi en fonction de vos besoins.
Le vélo de ville, urbain et confortable.
Le Vélo de ville privilégie le confort à la performance avec une posture plutôt droite et confortable. Ce type de vélo est particulièrement adapté aux routes urbaines et bitumés. Il s’adapte très bien à des trajets quotidiens en vous offrant maniabilité et sécurité.
Il se décline en plusieurs types : vélo hollandais, pliant ou encore électrique.
Il assure un confort grâce à son guidon haut et une large selle. Il est facilement maniable et est souvent équipé de peu de vitesses.
Le Vélo tout chemin, polyvalent et malléable.
Le VTC, Vélo tout chemin est conçu pour les déplacements urbains, mais peut aussi aisément emprunter des chemins forestiers. Il est à mi-chemin entre le vélo de ville et de VTT.
Il a lui aussi un guidon relevé et une selle large. Les différences avec le vélo de ville sont principalement le nombre de vitesses et la taille des pneus. Plus larges, ses roues permettent une meilleure adhérence et l’opportunité d’emprunter des routes légèrement accidentées. Il est plus confortable que le vélo tout terrain, mais moins robuste.
Le Vélo tout terrain pour les sportifs et les aventuriers.
Le VTT, aussi appelé Vélo tout terrain est idéal pour les plus sportifs et les aventuriers en hors piste. Vous pouvez le prendre pour aller au travail, toutefois, Il n’est pas dédié au confort, contrairement aux deux précédents. il est surtout adapté pour des performances sportives sur des terrains accidentés, en montage, en forêt ou en campagne.
Le vélo électrique pour des trajets quotidiens.
Vous avez quelques kilomètres à effectuer avant d’arriver à votre travail et vous avez l’appréhension de terminer votre trajet en sueur. Le vélo électrique de ville ou le VTC électrique permettent de parcourir de longues distances en gérant son effort grâce aux réglages de l’assistance. Très confortable, il se conduit aisément, même pour les cyclistes débutants.
Sachez que de nombreuses villes offrent une subvention lors de l’achat d’un vélo électrique ou à assistance électrique. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie.
Profitez de l’indemnité kilométrique vélo.
Afin de valoriser et inciter les Français à utiliser le vélo comme moyen de locomotion pour se rendre au travail, la loi de transition énergétique propose de mettre en place l’indemnité kilométrique vélo dans les entreprises.
Fixée à 0.25€ centimes par kilomètres, vous pouvez demander cette indemnisation vélo à votre employeur. Cependant, il n’a aucune obligation de vous en faire part.
Comment se sentir en sécurité à vélo ?
Porter un casque et être visible.
Afin d’assurer votre sécurité en cas de chute à vélo, le port du casque protegera votre tête d’un choc ou d’une perte de connaissance.
Afin de bien choisir votre casque, veillez à plusieurs critères :
- la présence du sigle CE, c’est une norme européenne qui assure leur résistance.
- la taille doit être adaptée à votre périmètre crânien.
- la forme, le casque doit tomber assez bas à l’arrière du crâne et se présenter au-dessus des sourcils.
- la sangle doit avoir un réglage ajusté pour être suffisamment serré sous votre gorge.
- le port d’accessoire lumineux avec des leds à accrocher directement sur le casque peut être intéressant si vous faites du vélo par temps de pluie, brouillard ou la nuit.
Il ne faut pas oublier qu’à vélo, nous ne sommes pas seuls sur la route, c’est pourquoi il est important d’être visible par les piétons et automobilistes. Pour cela, il existe des lampes de vélo traditionnelles à fixer à l’avant et à l’arrière de votre vélo. Vous pouvez également porter des vêtements avec bandes réfléchissantes.
Vous pouvez également ajouter un système de faisceaux lumineux projetés au sol qui indiquent aux voitures quelle distance respectée lorsqu’elles doublent sans mettre en danger le cycliste.
R-PUR, le masque de vélo protecteur contre la pollution.
Nous avons découvert, il y a peu de temps, le masque R-PUR. Il a attiré dans un premier temps notre attention par son design super joli. Ensuite, nous nous sommes davantage renseignés sur ses caractéristiques. Le marque vélo R-PUR permet de filtrer :
- les nanoparticules,
- les particules fines,
- les micro particules,
- les poussières,
- le dioxyde d’azote présents dans l’air lorsque vous circulez à vélo.
C’est d’autant plus intéressant dans les grandes villes où la concentration de pollution est importante. Toutefois, c’est aussi pratique dans l’ensemble des environnements lorsque nous pédalons proche des voitures.
Actuellement, la technologie R-PUR Nano est la plus performante au monde, elle est d’ailleurs la première solution de nanofiltration efficace pour lutter contre les particules fines et nocives. La filtration de ce masque est 10 fois supérieure à la plus haute norme européenne FFP3.
Peu importe votre forme de visage, ce masque de vélo couvre une capacité d’herméticité supérieure à 99.97%. Il s’adapte à toutes sortes d’activité en plein air : le cyclisme, la marche, la course à pied, la moto, le skateboard ou la trottinette électrique. Il est conçu pour s’adapter à une utilisation quotidienne sans gêner votre respiration.
Grâce à l’application mise en place par R-PUR, vous pouvez constater la pollution dans l’air en temps réel ainsi que connaître l’usage du filtre pour savoir dans combien de jours, vous devrez le changer.
En plus de vous protéger de la pollution ambiante, deux nouvelles technologies ont fait leur apparition chez R-PUR pour vous assurer davantage de sécurité lors de vos promenades à vélo :
- Le masque R-PUR Nano Light Reflective : sa technologie vous offre une visibilité optimale des automobilistes, très intéressant en temps de pluie ou de nuit. Les microbilles de verre intégrées à la matrice du masque offrent un effet réfléchissant impactant.
- Le masque R-PUR Light Ceramic : ce modèle robuste et protecteur vous offre une réelle protection du visage en cas d’impact, de choc ou de chute.
Le vélo est-il vraiment écologique ?
Pratiquer le cyclisme pour se déplacer est considéré comme un mode de transport actif, au même titre que la marche, le skateboard ou la trottinette.
Il existe de nombreux débats pour savoir si le vélo est vraiment une alternative écologique entre sa fabrication ou encore l’utilisation de la batterie pour les vélo à assistance électrique.
L’European Cyclist’s Federation a réalisé et publié une étude autour de cette question. Dans celle-ci, elle a comparé le vélo traditionnelle, le vélo électrique, le bus ainsi que la voiture afin de connaître réellement le bilan carbone de chacun de ces moyens de transport.
Le chiffre est établi sur un vélo d’une durée de vie de 8 ans et 2400km de trajet parcouru par an. Ces statistiques prennent en compte la production, la maintenance et le fonctionnement du vélo ainsi que l’énergie consommée par le cycliste en termes de calories.
Le bilan carbone d’un vélo traditionnel est 21g CO2e/km et celui d’un vélo électrique de 22g CO2/km.
Côté bus et voiture, ça pique davantage avec un bilan carbone :
- 101g CO2e par passager et par km pour l’autocar
- 271g CO2e par passager et par kilomètre pour l’automobile.
L’article de Slate sur “Quand le vélo devient-il vraiment vert ?” est également très intéressant sur l’empreinte écologique du vélo. Cet article peut paraître à première vue, un peu tiré par les cheveux cependant, il est complet et il nous donne des valeurs intéressantes par rapport à la pollution liée à l’usage de la voiture et des transports en commun.
Selon ses conclusions, l’empreinte carbone et par kilomètre d’une berline moyenne est plus de 10 fois supérieure à celle d’un vélo conventionnel, si on part du principe qu’ils vivent tous les deux quinze ans, et que vous roulez 3200 km par an en vélo (soit un peu moins de 13 kilomètres par jour ouvrable). […] Un bus entièrement rempli est responsable de 2,6 fois plus d’émissions de CO² qu’un vélo, par passager et par kilomètre.
Quand le vélo devient-il vraiment vert ? – Slate
Alors, oui, nous n’avons plus d’excuse, le vélo est vraiment écolo ! En selle, pour des trajets verts !
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