Pour continuer dans la série des articles qui ont pour vocation de vous aider à vivre mieux, aujourd’hui je vais vous parler du pollen cru. Vous connaissez ?
Oui, vous avez déjà certainement entendu parler du pollen, des fleurs, des abeilles, de la butination, etc., mais vous n’êtes peut-être par au courant que c’est un aliment, que dis-je un super-aliment !, qui va vous apporter jour après jour de nombreux bienfaits grâce à sa richesse nutritionnelle exceptionnelle.
Qu’est-ce que le pollen ?
Le pollen est une substance poussiéreuse que l’on retrouve sur l’étamine, l’organe reproducteur mâle d’une fleur. C’est la principale source de protéines des abeilles butineuses et plus particulièrement de leurs larves.
En effet, le pollen est riche en protéines mais pas seulement. Il contient également des glucides, des lipides, des fibres, du béta-carotène, des vitamines des groupes B (B1, B2, B3, B5, B6, B7, B8, B9 et B12), C, D, E et K.
Sa forte teneur en nutriments, en acides aminés essentiels, en oligo-éléments et en sels minéraux tels que le calcium, le zinc, le fer, le magnésium, le phosphore, le manganèse, le cuivre, l’iode, le lycopène, le potassium, etc., lui confère une densité nutritionnelle très élevée qui a très peu d’équivalence dans la nature.
La récolte du pollen a généralement lieu au printemps. Parfois au début de la saison, d’autres fois à la fin, tout dépend des conditions météorologiques préalables ainsi que le lieu d’enlèvement.
Lorsque l’abeille rentre dans la ruche avec ses pelotes de pollen accrochées à ses pattes, celles-ci sont arrêtées par une grille installée en amont par l’apiculteur qui n’a qu’à les récupérer.
Les pelotes sont ensuite conditionnées afin d’être mises en vente sur le marché. Il est important de rappeler que les apiculteurs aiment les abeilles en favorisant leur habitat et leur bien-être.
Quels sont les bienfaits du pollen ?
Comme nous venons juste de le voir, le pollen est une bombe nutritive et ses bienfaits sont multiples. Ce super-aliment, dont la couleur oscille entre le jaune clair et le jaune orangé, est recommandé depuis bien longtemps en tant que fortifiant général naturel de notre organisme.
On en trouve trace dans l’Antiquité ! Il permet de lutter contre la fatigue physique et intellectuelle et le surmenage notamment grâce à sa forte concentration en vitamine B1.
Il améliore la qualité de la peau, des ongles et des cheveux grâce principalement à la présence importante d’oligo-éléments.
Et avec au minimum 5% de fibres, le pollen aide à réguler le transit pour éviter les ballonnements, la constipation et la diarrhée. Il est aussi utilisé en cosmétologie pour lisser les rides, raffermir la peau ou encore améliorer l’aspect des peaux acnéiques.
Enfin, c’est un antioxydant très puissant. Il est donc l’allié parfait pour diminuer les effets du vieillissement sur nos cellules et renforcer notre système immunitaire général.
Chez de nombreuses femmes, il a été démontré que le pollen diminuait de façon conséquente et significative les symptômes de la ménopause. Il aide également à réduire le taux de mauvais cholestérol et de triglycérides et à fluidifier le sang. En résumé : il a tout bon !
C’est un produit qui est doux et qui rencontre peu de contre-indications (on en reparle un peu plus tard dans l’article) mais qu’il faut avoir en tête.
À l’instar des autres produits de la ruche, de nombreuses études scientifiques ont prouvé que la consommation de pollen était bénéfique pour le corps et l’esprit humains. Ce serait vraiment dommage de s’en passer.
Comment consommer le pollen ?
Le pollen a besoin de mastication et de salivation pour être parfaitement absorbé par notre organisme. Ainsi, pour faciliter cette absorption, il est recommandé de ne pas l’ingérer seul mais plutôt au cours des repas.
Puisqu’il se présente sous forme de petites billes de poudre, il est très facile de le saupoudrer sur n’importe quelle préparation alimentaire. Toutefois, certains aliments sont plus bénéfiques que d’autres en association avec le pollen.
C’est le cas notamment des fruits et des légumes qui entrent parfaitement en synergie en augmentant les qualités nutritionnelles de chacun mais surtout et aussi en favorisant la fameuse absorption intestinale.
Alors côté gourmandise, on mange quoi ? Pour bénéficier de tous les bons apports nutritifs du pollen, saupoudrez-le et/ou mélangez-le sur des salades de fruits frais ou un simple fruit coupé, des soupes et des potages, des jus de fruits, des compotes, des gelées…
Si vous n’êtes pas un grand fan des végétaux, vous pouvez aussi ajouter le pollen dans un yaourt, du fromage blanc ou de la faisselle par exemple. Son petit goût sucré s’incorpore sans problème dans ce type de nourriture en y apportant un plus très agréable. Et si vous n’appréciez rien de tout cela, une dilution dans un verre d’eau fera l’affaire.
Le pollen est un véritable microbiote, il est donc vivant. Pour cette raison, il doit être consommé sans attendre dès qu’il a rejoint votre plat sous peine de devenir inactif. Bon à savoir : Le pollen ne doit pas être chauffé sinon il perd toutes ses propriétés nutritionnelles et gustatives.
Quelle quantité de pollen doit-on consommer par jour ?
Si le pollen que vous prenez ne contient ni OGM, ni pesticides et qu’il est biologique et 100% naturel, vous pouvez en consommer autant que vous voulez. Il n’est cependant pas utile d’en ingérer trop puisque le corps ne gardera que ce qui l’intéresse et rejettera le reste dans les urines et les fèces. Ne jetez pas votre argent dans les toilettes !
En moyenne, une grosse cuillérée à café bien bombée vous apportera votre ration quotidienne utile. Il est recommandé de le consommer plutôt le matin au moment du petit déjeuner avec les aliments qu’on a évoqués un peu plus haut.
La consommation de pollen est particulièrement intéressante aux changements de saison car c’est souvent à ce moment-là que l’organisme accuse un petit ou un gros coup de mou.
Pour ma part, je fais une première cure de 3 semaines au début du printemps et j’en refais une autre en automne. Pour y penser chaque année et être sûre de ne jamais l’oublier, je me cale sur les jours du changement d’heure. Ça me sert de piqûre de rappel.
Comment conserver le pollen ?
Le pollen est un produit sec. Par conséquent, il n’aime pas du tout l’humidité. Comme il n’apprécie pas la lumière et la chaleur non plus, le mieux est de le garder dans une boîte en métal hermétique.
Pour éviter l’oxydation du produit, n’ouvrez votre boîte qu’au moment de vous servir et refermez-la aussitôt. Avec ses quelques précautions d’usage, votre pollen conservera longtemps ses propriétés nutritionnelles et gustatives.
Quel pollen choisir pour être en bonne santé ?
On trouve du pollen partout où on trouve des fleurs. La qualité du pollen dépendra donc grandement du lieu où il est récolté. Je vous conseille de privilégier les lieux de prélèvements garantis sans utilisation d’OGM et de pesticides.
Il serait ridicule de se procurer un produit naturel pour améliorer sa santé et de se retrouver à ingérer des poisons plus que nocifs pour notre corps.
Il peut s’acheter frais mais il ne se conserve pas très longtemps. Si on ne vit pas près d’une ruche, on le trouve aussi surgelé mais je ne l’ai pas testé sous cette forme donc je ne peux pas trop vous en parler si ce n’est que la congélation, quand elle est effectuée sans attendre pendant la récolte, permet de préserver tous les nutriments et vitamines du produit en question.
La qualité dépend également du travail de l’apiculteur. En France, nous avons la grande chance d’avoir des passionnés qui aiment les abeilles et mettent en valeur leur produit. C’est en grande partie pour cette raison que j’achète mon pollen chez le producteur Flo des Senteurs.
Il s’agit d’un pollen de fleurs de Provence qui est récolté et conditionné là-bas. Il est garanti 100% naturel et sans pesticides. Il se présente sous la forme d’un sachet de pollen sec de fleurs de 200 grammes.
La plupart du temps, je commande par 2 ce qui fait 400 grammes de pollen et couvre parfaitement ma cure de 3 semaines.
Y’a-t-il des contre-indications à l’ingestion de pollen ?
Si vous êtes allergique au pollen et/ou aux autres produits de la ruche comme le miel ou la propolis : oui ! Mais il y a tout de même une nuance à apporter.
En effet, le pollen transporté par les abeilles est différent de celui qui s’envole avec le vent et qui provoque des écoulements de nez, des picotements des yeux et de la gorge, des gênes respiratoires, etc.
Celui dont fait l’objet cet article est d’une consistance plus lourde et bien moins volatile. Il est d’ailleurs parfois prescrit à des allergiques pour justement amoindrir les symptômes et les conséquences de leur affection.
Quel que soit votre terrain allergique, il est de toute façon plus prudent de demander conseil à votre allergologue ou à votre médecin traitant afin qu’il vous guide et prévienne tout risque de mauvaise utilisation et de réaction allergique. Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, là encore il est plus prudent de s’adresser à un professionnel de santé.
Une réponse
Bonjour,
Je souhaite faire une cure de pollen cru et j’ai une question concernant son association alimentaire.
Le miel n’est pas très indiqué avec d’autres aliments en raison de sa capacité à inhiber les enzymes digestives.
Peut-on faire une cure en le mangeant entre les repas une fois la digestion des repas en fin de cycle ? Par exemple 10h ou 17h.
Peut-on faire une cure en alternant 2 miels crus ? Un jour bruyère, un jour châtaignier. L’un m’intéresse pour réguler mon hyperthyroïdie, l’autre pour améliorer mon système circulatoire (sensation de jambes lourdes).
Je ne suis aucun traitement.
Merci de vos réponses.
Martine